Jacques BEVILACQUA

Comme je donnais satisfaction au service des adjonctions, je me suis vu proposer un poste de dépanneur que j'ai d'abord refusé à cause de la mauvaise ambiance qui régnait au service dépannage, mais ce poste était à pourvoir à Reims où le seul dépanneur : Jacques Rouet était submergé,

de plus, ette proposition était assortie de l'attribution d'un véhicule de service et d'un appartement au titre du 1% patronal... au retour de l'armée, c'est une aubaine qui a participé a précipiter mon premier mariage !

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Nous nous sommes très vite bien entendus Jacques Rouet et moi, une saine émulation nous poussait à essayer de nous surpasser et nous avions des conditions de travail assez enviables : une paix royale tant que les clients étaient satisfaits (environ 500 clients dans un rayon de 150 Km autour de Reims)... J'ai vraiment appris la technique dans cet environnement, les installations à dépanner étaient très variées dans le domaine des courants faibles, de plus nous avions une petite activité créatrice pour adapter ces installations aux besoins particuliers des clients.

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Par la suite, Jacques Rouet (qui venait de divorcer) a été recruté en tant que Chef du service technique par un ancien "copain de régiment" Joël Saleun qui était directeur d'une filiale de SIEMENS : le Réseau Téléphonique Du Nord basé à Lille, et de mon côté, mes possibilités de progression avaient atteint leur limite, j'ai donc décidé de postuler pour le même titre chez un installateur à Saint Brieuc et ma candidature avait obtenu satisfaction, j'ai donc envoyé ma démission à CoFraTel Paris.

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C'était au moment où  le service de dépannage de CoFraTel Paris envisageait de créer un troisièeme secteur de dépannage car les deux chefs de secteur commençaient à être surchargés... Ce poste de chef du troisième secteur m'a donc été proposé et je l'ai accepté (moi qui avais refusé d'être dépanneur à Paris). La suite prouvera que ce n'était pas une bonne idée...