Jacques BEVILACQUA

Je suis donc devenu le chef du troisième secteur de dépannage nouvellement créé, Les deux chefs existants ont partagé leurs équipes et ne m'ont pas donné les meilleurs éléments mais j'ai quand-même deux "bons" : notamment deux anciens dont Jean Riquet qui m'avait emmené dans mes débuts pour entretenir les accumulateurs chez ses clients, j'étais un peu complexé d'avoir sous mes ordres des dépanneurs chevronnés (je n'avais pas 30 ans) mais ce n'est pas avec eux que j'ai eu des problèmes, bien au contraire ! en un an, j'ai démontré mon incapacité à être meneur d'hommes, surtout ceux qui n'aiment pas travailler (je travaillais le soir après les heures de bureau pour essayer de pallier à ce qui n'avait pas été fait) ! Mais le Directeur Technique s'en est assez vite rendu compte et la chance m'a encore souri, Cofratel Paris disposait d'un bureau d'études pour les besoins spécifiques de certains clients (comme ce que nous faisions à Reims) et j'ai donc pu intégrer ce bureau d'études sous les ordres de Christian Bouchet avec qui j'ai pu encore améliorer mes connaissances techniques.

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Nous avons développé des équipements spéciaux pour de grandes sociétés : Notamment Pan Américan, les Douanes françaises, Thomson CSF (pour les radio-taxis de Mexico), pour des clients prestigieux : le groupe Pierre Bâton...

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C'étaient encore mes débuts et je peux dire que quelquefois j'ai "pondu" des "usines à gaz" mais qui ont rempli tant bien que mal ce qu'on en attendait. Je faisais des progrès en technique électronique mais je manquais de technologie industrielle, toutes ces réalisations restaient à un niveau artisanal...

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Ensuite, j'ai été contacté par Jacques Rouet qui "faisait son trou" chez R.T.D.N. à Lille, cette filiale de SIEMENS avait en charge les installations "courants faibles" du Novotel de la porte de Bagnolet à Paris, j'ai donc été recruté pour assumer la responsabilité technique de ce chantier.