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TELETECHNIQUE   Responsable des études d'applications

Télétechnique était installateur en téléphonie avec un bureau d'études et un atelier de fabrication, c'est là que j'ai pu concrétiser ma plus grosse étude. En plus des éternelles adaptations d'interfaces que nous avons continué à mettre au point avec Daniel Bouté, j'ai eu le plaisir de développer un "autocommutateur de salle de marchés" appelé à l'époque "table de change" : ces équipement permettent à des "cambistes" d'entrer en contact téléphonique avec des collègues dans le monde entier quasi instantanément, celui que j'ai développé (un des derniers en téléphonie spatiale) avait une cacacité de 640 lignes directes, 64 positions d'opérateurs ayant accès chacun à 16 voies de communications (phonie) simultanées. Ce matériel a été agréé par le C.N.E.T. sous le numéro 41264K si ma mémoire est exacte la commutation était "tout à relais" (655.360 relais et 770 microprocesseurs s'il avait été construit dans sa capacité maximale), les logiciels développés en langage PLM 80 pour lequel je venais de suivre une formation chez SIEMENS, à mi chemin entre le langage C et le Pascal, je commençais à devenir informaticien... J'ai été assisté par des techniciens B.T.S. : Edi Marcus, Marcel Borreau, Jean Luc Michon, Gilles Gameiro, Linh N'guyen, un bureau de dessin (schémas) dirigé par Christian Delecourt et tout l'atelier de fabrication sous la direction de (je ne me souviens plus du prénom) Cippelletti... Sans oublier Michel Feger qui a réalisé le câblage du premier prototype en grandeur nature en "mini-wrapping" SANS AUCUNE ERREUR ! (invraisemblable vu le nombre de fils).

Puis, Joël Saleun a quitté Télétechnique, la direction de Spie Batignolles a commis l'erreur de le remplacer par un gestionnaire sans aucune connaissance du métier, une des décisions les plus néfastes à été de sous-traiter la fabrication avec comme argument principal quand on prévenait que ce serait dommageable : "comment font ceux qui sous-traitent ?" en oubliant qu'on pouvait répondre : "comment font ceux qui ne sous-traitent pas ?", puis Jacques Rouet qui s'opposait aussi à ces décisions a été "placardisé", et un ersatz de directeur technique Le Pabic a été recruté, j'ai réussi à le faire licencier car sa principale action avait été de faire rémunérer un designer de ses amis pour une prestation inutilisable...

Simon Madar a sorti Jacques Rouet de son placard et l'a recruté comme Directeur Technique de sa société Commutel  qui avait réalisé les installations du Novotel de la porte de Bagnolet, et Jacques Rouet m'a recruté en tant que Directeur Technique au sein de Consultel : un cabinet conseil affilié à Commutel.

Copyright 2014   Jacques BEVILACQUA

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